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Noumea - jeudi 28 janvier
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Le gouverneur Guillain est chargé, en 1862, de fonder une véritable colonie de peuplement. L'hôtel du gouverneur est édifié en 1864.
Le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel, séduit par la rade de Nouméa bien protégée des vents, décide d'y établir un poste militaire permanent contre une éventuelle prise de possession anglaise.
Le site de Nouméa est, en 1854, un espace de pêche et de plantations sous l'autorité des chefs Kuindo et Kandio. Certains îlots sont des lieux de sépulture.
Le 24 septembre 1853, à Balade, l'amiral Febvrier des Pointes prend possession de l'île au nom de l'Empereur de France, Napoléon III.
Des Néo-Hébridais et des Canaques des îles sont recrutés sous contrat pour les cultures sucrières du Queensland (Australie). C'est le blackbirding.
Le commerçant anglais, James Paddon, s'installe en Nouvelle-Calédonie. Après avoir établi un comptoir à l'île des Pins, il achète au chef Kuindo, vers 1853, une partie de l'île Nou où il construit diverses habitations : logements, magasins, boucherie, parc à bétail ainsi que de nombreux ateliers.
Une soixantaine d'Européens et une centaine de Néo-Hébridais y travaillent. L'installation de militaires français, en 1854, complète cette petite population.
Dans la première moitié du XIXe siècle, les côtes de la Grande Terre et des îles loyautés attirent les marchands de santal et les beach-comber. Ce commerce dure jusqu'aux années 1850.
Le Vatican expédie ses missionnaires pour évangéliser l'Océanie. En 1843, Mgr Douarre, accompagné des pères Viard et Rougeyron et des frères Marmoiton et Taragnat, débarque à Balade. Malgré les nombreuses attaques autochtones, ils parviennent à fonder des missions.
Kuindo, grand chef de la tribu Gamba qui occupait la région de Païta, était un homme fort craint. Il tenait de ses ancêtres une vieille épée, marquée d'une fleur de lys, ayant soi-disant appartenue au comte de Lapérouse.
Les rois de France lancent de grandes expéditions maritimes. Ils souhaitent identifier l'ensemble des terres de la planète et recenser toutes les populations ainsi que les espèces animales et végétales. Certaines expéditions font escale en Nouvelle-Calédonie, comme celle d'Entrecasteaux, en 1792-1793, parti à la recherche de Lapérouse.
Des tribus différentes s'établissent dans l’île. Elles tissent entre elles des liens d'échange ou d'inimitié.
Venus du nord de la Mélanésie, un premier peuplement s'installe sur l'île aux environs de 1000 ans avant Jésus-Christ.
Le gouverneur du Bouzet prend en charge, en 1855, les opérations d'installation du poste militaire. Les premiers terrains sont mis en adjudication à Port-de-France et une première concession de 2000 ha est offerte à la mission mariste dans la plaine de Saint-Louis. Les missionnaires y installent des Canaques de Pouébo, Balade, Touho.
La Nouvelle-Calédonie demeure sous la tutelle de Tahiti jusqu'en 1860.
En 1855, l'armée prend possession des lieux. Des terrains sont affectés à la pointe Prévoyante pour la direction de l'Artillerie. Deux ans plus tard, on y construit la résidence du directeur de l'artillerie, les magasins et l'armurerie.
L'ingénieur agronome, Adolphe Boutan, introduit de nombreuses espèces animales et végétales pour développer l'économie agricole. En 1862, il importe le premier couple de cerf.
Des colons venus d'Australie, attirés par les propagandes lancées par Numa Joubert et James Paddon, viennent tenter leur chance à Nouméa et Païta.
Dès 1867 est reconnue l'existence des tribus canaques pour départager les terres.
En 1868 est créée une loge maçonnique : l'Union calédonienne. Eugène Porcheron en est le président.
Ville de Nouméa
Hôtel de ville : 16, rue du Général-Mangin - BP K1 - 98849 Nouméa Cedex - Nouvelle-Calédonie
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