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Terre de bagne
Terre de bagne
Retour à la liste des albums1864-1897 - Condamnés aux travaux forcés
En Brousse, de nombreux condamnés sont affectés à la construction de routes. Des camps sont ainsi installés sur l'ensemble de l'île.
1864-1897 - Bureaux - Direction de l'Administration pénitentiaire
Véritable "Etat dans l'Etat", l'administration pénitentiaire est installée à Nouméa. Dotée d'un personnel et d'un budget importants, elle est très puissante. Les gouverneurs doivent prendre en compte les desiderata de ses divers directeurs.
1864-1897 - Atelier des travaux forcés à l'Ile Nou
Dans la 1ère catégorie figurent les condamnés reconnus pour leur bonne conduite et leur assiduité au travail. Ils occupent des postes de chefs d'atelier dans les établissements industriels du bagne.
1864-1897 - Ile Nou
Les condamnés sont divisés en classes. L'administration pénitentiaire impose des mises à l'épreuve aux condamnés des 2e et 3e catégories, qui sont affectés aux chantiers publics de Nouméa.
1864-1897 - Vue générale du Pénitencier de l'Ile Nou où sont logés les condamnés aux travaux forcés
Les condamnés de droit commun sont appelés "transportés". Ils débarquent à l'île Nou, où est construit le pénitencier principal.
1864-1897 - Groupe de forçats
De 1864 à 1897, 20 000 hommes et 250 femmes sont venus purger une peine au bagne calédonien.
1863 - Pénitencier de Nouméa
La Nouvelle-Calédonie devient terre de bagne en 1863. L'année suivante, le premier convoi arrive par l'Iphigénie.
1864-1897 - Condamnés : plantons et canotiers
Les condamnés de 1ère catégorie sont également employés dans les bureaux ou chez les particuliers, selon le régime de l'assignation.
1854 - Condamnés (Pénitencier) - Ile Nou
La loi de 1854 sur la colonisation pénale poursuit deux objectifs : débarrasser la métropole des éléments les plus dangereux et permettre aux condamnés de se racheter tout en peuplant les lointaines possessions françaises qui n'attirent pas les colons.
1864-1897 - Avenue de Bourail, centre de concessionnaires
Les condamnés de 1re catégorie peuvent acquérir un lopin de terre qu'ils cultivent pour leur propre compte. Cette concession leur revient définitivement à leur libération. Ils peuvent alors la vendre ou en poursuivre l'exploitation.
1864-1897 - Rue dans Canala
En 1871, trois centres de colonisation pénale sont créés en brousse : à Bourail, à Canala et à la Foa.
1872-1880 - Ile des Pins - Lieu de relégation des récidivistes, jadis occupé par les déportés de la Commune de Paris
Entre 1872 et 1880, on expédie 4250 prisonniers politiques, les déportés, en Nouvelle-Calédonie. La plupart sont des insurgés de la Commune de Paris.
1864-1897 - Prison en Nouvelle-Calédonie
Les condamnés de 4e catégorie, criminels endurcis, sont enfermés dans les pénitenciers où ils sont affectés aux travaux les plus pénibles, tel le four à chaux. Au regard de l'administration, ils n'offrent aucun espoir d'amendement
1895 - Corvée de forçats dans la brousse
Le camp Brun, sur la commune de Boulouparis, est considéré comme un camp pour les incorrigibles. Les conditions de détention y sont si difficiles qu'il est fermé dès 1895.
1864-1897 - Gratifications aux forçats dans les mines de nickel
Avec la mise en place de l'exploitation minière, des condamnés sont affectés sur les mines.
1879 - Pénitencier de la baie du Sud
On ouvre également des centres forestiers, notamment à Prony, sous la direction de l'ingénieur Sébert.
1864-1897 - La musique de la Transportation
Si les ouvriers de la transportation ont charge de construire routes et bâtiments, ils ont également mission de divertir les Nouméens avec les concerts de la fanfare de la transportation.
1885 - Ilot Brun, Camp des Relégués
En 1885, les récidivistes sont relégués aux colonies. Ces voleurs à la tire, mendiants ou vagabonds sont alors appelés "relégués". 3300 hommes et 457 femmes viennent ainsi entre 1886 et 1897. Ils sont principalement internés à l'île des Pins, Prony et Ouaménie.
1864-1897 - Asile Saint-Léonard pour les libérés
Les condamnés à moins de 8 ans de travaux forcés sont tenus, l'expiration de leur peine, de résider dans la colonie pendant un temps égal à la durée de leur condamnation. Si la peine est de 8 ans ou plus, ils doivent y résider pendant toute leur vie. Les condamnés prennent alors le nom de "libérés".
1864-1897 - Environs de Nouméa
Pour favoriser le peuplement, l'administration pénitentiaire incite les familles à rejoindre leur parent condamné. Plus d'un millier de personnes débarqueront ainsi dans le pays. Par ailleurs, entre 1870 et 1875, on célèbre environ 800 mariages dont un conjoint, au moins, émane de la Pénale.
1864-1897 - Ile Nou - Caserne des Surveillants militaires
L'encadrement du bagne est un facteur de développement pour la colonie. Près de 1200 familles de surveillants militaires sont passées en Nouvelle-Calédonie. Certaines y ont fait souche.
1872-1880 - Presqu'île de Ducos et Ile Nou
Les meneurs, comme Henri Rochefort et Louise Michel, sont condamnés à l'enceinte fortifiée à Ducos. L'évasion de Rochefort, en 1874, entraîne des conditions de détention plus difficiles avec, en particulier, des contrôles plus tatillons.
1872-1880 - Ile des Pins - Habitation des Soeurs Surveillantes au Dépôt des femmes reléguées
La plupart des déportés subissent la déportation simple à l'île des Pins. Certains sont rejoints par leur famille malgré la précarité de leur installation : manque constant de vivres et d'outils, sécheresse et invasion de sauterelles… Plus de 400 communards décèdent lors de leur séjour en Nouvelle-Calédonie.
1880 - Les colonies françaises de Nouvelle-Calédonie
Lors de l'amnistie en 1880, une quarantaine de familles de déportés s'établissent en Nouvelle-Calédonie; les autres choisissent de retourner en France.
1871-1895 - Iles des Pins
Les déportés politiques sont aussi des Kabyles de l'insurrection d'El Mokrani de 1871. Les premiers arrivent par la Loire en 1874 et sont internés à l'île des Pins, d'avant d'être amnistiés en 1895.
1897 - Percement de la rue de Rivoli à Nouméa
Le dernier convoi des condamnés est acheminé en 1897. Mais il faut attendre 1922 pour que ferment les derniers centres pénitentiaires. En 1937, la Nouvelle-Calédonie n'est plus une terre de transportation, de déportation ou de relégation.