Le parc naturel du Ouen-Toro

Haut-lieu de la biodiversité calédonienne, le parc naturel du Ouen-Toro est havre de verdure et de quiétude au cœur de Nouméa.

Créé en 1989, le parc municipal du Ouen-Toro s’étend sur plus de 60 hectares.

Officiellement inauguré le 20 mai 2011, il porte les noms d’Albert-Etuvé et de Lucien-Audet, deux hommes qui ont fortement contribué à sa préservation et à sa valorisation. 

Ce parc naturel géré par la ville de Nouméa est classé aire protégée par le code de l’environnement de la province Sud. Il compte notamment l’une des dernières forêts sèches du territoire - forêt évoluant en climat sec, avec moins de 1 100 millimètres de pluie par an - composée de 35 espèces, dont 18 endémiques à la Nouvelle-Calédonie.

Parcours et accessibilité

Environnement privilégié pour la marche et la course à pied, le parc est sillonné de sentiers balisés proposant des niveaux de difficulté variés. Ces parcours offrent l’opportunité de découvrir la richesse botanique et géologique ainsi que l’histoire du site, ancien fort militaire disposant notamment de deux canons de la Seconde Guerre mondiale. 

Les personnes à mobilité réduite peuvent accéder au parc via un sentier au départ du parking n°1. Une table de pique-nique leur est également réservée.

Point culminant du site, la colline du Ouen-Toro atteint 132 mètres et constitue un point d’envol des amateurs de parapente.

Le sommet offre une vue à 360 degrés sur la ville de Nouméa, le Grand Lagon Sud et le Mont-Dore.

Un lieu de préservation

Véritable poumon vert de Nouméa, le parc municipal naturel du Ouen-Toro fait l’objet d’un plan de gestion et de revalorisation pluriannuel qui vise à conserver et à restaurer la biodiversité du site, à lutter contre les menaces telles que les espèces envahissantes, mais également à informer et à sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux. 

Ce plan fédère différents partenaires (la direction du Développement durable des territoires de la province Sud, le Centre d’Initiation à l’Environnement (CIE), le Conservatoire d'espaces naturels (CEN), le WWF, ainsi que les associations Mocamana et Caledoclean). 

Des parcelles du parc peuvent également être parrainées par le milieu associatif en vue d’actions de plantation et d’éradication des espèces envahissantes.

Entre 300 et 1 000 arbres y sont replantés chaque année.